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 [Salmarys BG] Du paradis à l'enfer.

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Salmarys
Cher Disparu
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Salmarys


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MessageSujet: [Salmarys BG] Du paradis à l'enfer.   [Salmarys BG] Du paradis à l'enfer. Icon_minitimeMar 26 Juin - 15:24

22 juillet 2010
Moustier Sainte Marie, Alpes de haute Provence



« -Bonjour mon amour, bien dormi ? »
La lumière du matin lui fit mal aux yeux. Sous des paupières encore mi-closes il voyait les doux reflets de miel de sa chevelure dans les rayons de soleil. Un sourire radieux et des yeux pétillants le fixaient alors qu’il se passait la main dans les cheveux.
« -Oui et le réveil est encore meilleur.»
« -C’est gentil ça. Tiens je t’ai préparé du café. » Se levant pour aller chercher la tasse sur le guéridon, Paul la regardait en émergeant des brumes de la nuit. Quelle douce vision. Quel paradis cette semaine en amoureux. Loin de tout, du travail, de la ville, des soucis, 7 jours passés dans cette villa prêtée par un ami leur avait fait le plus grand bien. Mais toutes les bonnes choses ont, hélas, une fin.
« -Tu es vraiment sûr de vouloir rentrer ? T’appelles le boulot, tu leur dit que tu prolonges d’une semaine et tu viens avec ma sœur et moi en Italie.
-Tu sais bien que c’est pas possible. J’aimerais. Mais trop de choses à faire. En plus tu connais la situation actuelle de la boîte. Tu sais que si on valide pas ce contrat ça va être vraiment dur. Allez viens on va pas commencer comme ça. On a encore toute la journée devant nous. Viens te recoucher… »


Vers 19h00, Paul et Audrey prirent la route. Les bagages dans le coffre, ils devaient redescendre dans la vallée, à Castellane, là où Paul avait réservé un train de nuit pour rentrer sur Aix en Provence. La chaleur de la journée avait laissé place à la moiteur de l’orage qui s’annonçait. De lourds nuages noirs s’accrochaient à la cime des montagnes avoisinantes.
A peine une heure de route et voilà déjà la ville qui s’annonçait en contrebas. La séparation n’allait plus tarder. Cette semaine allait s’annoncer difficile pour Paul. La société qui l’embauche n’était qu’à deux doigts de mettre la clef sous la porte. La crise avait forcé plusieurs gros clients à rompre leur contrat. Lui simple chef d’équipe devait aussi mettre la main à la patte pour trouver de nouveaux clients.
20h et déjà les lampadaires s’allumaient. Le parking de la gare était désert. La voiture stoppa dans devant l’entrée.
« -Voilà, c’est fini. Cette semaine était… géniale. »
Ses yeux exprimaient tristesse et de mélancolie mêlés. 23 ans de mariage, une fille de 22 ans et toujours la même passion entre eux. Même triste elle dégageait un charme fou. La quarantaine ne l’avait pas touchée. Mieux elle l’avait sublimée. Quand elle vous regardait de cette façon, elle pouvait faire chavirer le cœur de n’importe qui.
« -C’est bon, t’as gagné je viens avec vous.
-Tu… tu viens ? Tu plaisantes ?
-Non, ça va, je viens. J’appellerais mon boss demain. Je lui dirais que je suis retenu quelques jours et que je me rattraperais en bossant ce weekend. De toute façon, c’est pas à moi de faire les contrats.

Son sourire illumina ce visage d’ange. Elle passa la vitesse et démarra avant même qu’il n’ait eu le temps de reboucler sa ceinture.
Les lumières de la ville disparaissaient derrière eux. 2h de route devant eux avant d’atteindre la frontière et l’hôtel qu’elle avait réservé. La discussion allait bon train. La bonne humeur était revenue. La route s’élevait entre les montagnes. Paul baissa la vitre puis s’alluma une Lucky Strike. L’autoradio passait un vieux titre de Led Zepellin, Stairway to heaven. Paul ferma les yeux pour écouter les accords de guitare. Il aurait bien aimé savoir en jouer. Mais n’avait jamais pris le temps, peut être à la retraite qui sait. Il rouvrit les yeux pour contempler la vallée dans le crépuscule.
« - Arrête-toi ! »
Audrey surprise, se gara sur le bas-côté.
« Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? T’as changé d’avis ?
-Non, t’en fais pas. J’ai vu quelque chose de bizarre.
-Quelque chose de bizarre ? Répétât elle en exécutant une moue d’incompréhension.
-C’est rien. Je sais pas. Un truc qui bougeait. Ou qui nous regardait. Enfin, je sais pas. Attend moi là.
-Soit prudent hein. C’est peut être un loup. On est pas loin du Mercantour. »
Paul sortit de la voiture. L’obscurité était presque complète. Il fit le tour pour ouvrir le coffre et y prendre une lampe torche. En fouillant il tomba aussi sur le sur la clef pour démonter les roues. Il s’en saisit puis se releva. La torche balayait l’obscurité. La roche et la garrigue l’entourait.
« Aurais-je eut la berlue ? Il n’y a rien ici que du romarin, du buis et de la pierre. »
Un crépitement. Des pierres qui roulent le long de la pente. Une sensation étrange faisait frémir le corps de Paul. Comme si l’air se mettait à vibrer. Un craquement sec raisonna derrière le virage.
« Reste dans la voiture je vais voir juste la derrière » lança t il a sa femme.
Un second craquement comme de la roche qui se brisait. Puis un troisième. Une lueur apparut à quelques dizaines de mètres. Non deux. Deux lueurs. Non, un regard. Des yeux brillants dans la nuit le fixaient. Sa femme avait parlé de loups. Ce n’était peut-être pas très malin de s’arrêter la finalement. Paul prit une respiration profonde puis s’arma de courage pour pointer sa lampe vers ces yeux. La lumière progressait lentement balayant le sol. Rester calme. Ne pas effrayer la bête. Le halo de lumière dévoilait toujours roches et herbes s èche. Arrivé au pied de la bête un bloc rocheux semblait se dresser. « Il doit être là-dessus » pensa-t-il. Il remonta lentement son poignet. Il n’était qu’à quelques centimètres de ces yeux et tours cette même roche. Dans un dernier effort il acheva d’éclairer ce regard. Un rocher avec des yeux. C’est ce qu’il aurait surement pensé s’il en avait eu le temps. La pierre se mit en mouvement. Lentement. Dans un bruit de craquement et de crissement, le rocher se déplia. Les yeux auparavant a un mètre du sol le regardait maintenant d’une hauteur de près de trois mètres. La roche semblait se découper en membres. Des bras et jambes semblait être sortis de la terre. Un golem, comme en voit dans les séries télé et les jeux vidéo se tenait dans la lumière de la lampe torche de Paul. Son regard le fixait alors qu’il tremblait.

« -Paul ! Qu’est-ce que c’est ? » La voix d’Audrey brisa le silence. Paul ne parvenait pas à détourner le regard de ces yeux.
« - Audrey, écoute-moi. Remonte dans la voiture. Et démarre. Roule. Ne t’arrête pas. Surtout pas.
-Mais…
-Fais ce que je te dis ! Démarre !!! »
Audrey s’exécuta. Les yeux pleins de larmes, elle s’assit au volant de la voiture et alluma les phares. Le golem qui n’avait pas, jusqu’alors quitté Paul du regard, sembla découvrir la présence de la voiture. Avec une rapidité effrayante pour son apparence, il se mit en marche vers celle-ci.
Démarre Audrey, démarre. Paul se mit à agiter les bras dans l’espoir d’attirer l’attention de la chose. Ce qui sembla marcher. Le golem regardait à tour de rôle la voiture et Paul semblant choisir sa proie. Audrey finit pas démarrer dans un crissement de pneu et disparut laissant derrière elle un nuage de poussière.
Maintenant je suis dans la merde. Que faire ? Courir ? Rester là avec ma lampe et ma clef a pneu ? Courir !
Jamais Paul n’avait couru aussi vite et longtemps. Ses poumons le brulaient. Il ne sentait plus ses jambes. Ses mains s’étaient crispées sur la lampe torche. Il savait qu’il ne tiendrait pas longtemps comme ça. Derrière lui, le golem avait d’abord fait mine de le suivre. Qu’en était-il maintenant. Il se jeta derrière un buisson qui bordait la route. Le calme était revenu. Les nuages s’étaient dispersés laissant transparaitre la lumière des Etoiles. Son cœur tapait dans ses tempes. Son souffle court lui faisait mal à chaque bouffée d’air. Se ressaisir. Regarder autour. La chose semblait avoir disparu. Ou était-elle ? Avait-elle renoncé à le poursuivre ? Attendre. Caché ici. Peut-être.

Les minutes passèrent. La situation semblait s’être calmée. Une odeur. De la fumée. Qu’est-ce donc encore ? Paul se releva. Ses jambes endolories mais le souffle retrouvé. Il tenta d’appeler Audrey. Messagerie. On capte mal dans le coin. Il décida de suivre la route. Saint André les Alpes ne devait plus être bien loin. Il marcha. Un kilomètre. Deux peut être. L’odeur de fumée devenait de plus en plus intense. Et c’est là qu’il vit. En contre bas de la route. Un brasier immense d’où s’échappait une épaisse fumée noire. Ses jambes le lâchèrent. Il avait compris. Entre les flammes de détachaient le contour d’une voiture. Sa gorge se noua. Le monde tournait autour de lui. L’odeur d’essence et de fumée l’enivrait. Il sombra.
« -Monsieur ? Monsieur, vous m’entendez ?
-Gruummm
-Monsieur je suis le capitaine Gimenez des Sapeurs-pompiers de Castellane. Nous vous emmenons à l’hôpital. Vous avez eu un accident. Vous vous rappelez ?
-Ma… ma femme…
-Nous parlerons de ca plus tard monsieur. Comment vous appelez vous ?
-Ma femme ! Ou est ma femme ! Comment va Audrey ! »
Paul se redressa sur le brancard. Le camion roulait à vive allure sur la petite route. Les équipements de secours secouaient dans tous les sens.
« -Restez allongé monsieur. Nous devons vérifier que vous n’ayez aucune blessure…
Paul l’empoigna vivement par le col
-Ecoute moi bien, et répond moi. Je veux savoir comment va ma femme !
-Calmez-vous monsieur. Bon il semble en bonne santé les gars. Le capitaine Gimenez pris sa respiration. Monsieur ce que je vais vous annoncer va être difficile à entendre. Je suis au regret de vous annoncer que votre femme a décédé dans l’accident que vous avez eu. Je vous adresse mes plus sincères condoléances. »
Paul ne dit rien. Il ne cria pas. Il se rallongea. Au fond de lui il le savait. Il l’avait senti. Ce n’était là que la confirmation d’une certitude. Il serra les points sur les draps du brancard. Dans sa tête la journée défila. Il ferma les yeux et pleura.
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MessageSujet: Au fond du trou   [Salmarys BG] Du paradis à l'enfer. Icon_minitimeJeu 28 Juin - 20:50

27 juillet 2010
Aix en Provence

La main sur son verre, Paul contemple la bouteille de Jack Daniels. Avachi dans son canapé, incapable de bouger, l’esprit embrumé par les cachets et l’alcool, Paul n’a pas la force de se lever. Il faudrait pourtant faire un peu de ménage. Emy, sa fille doit passer aujourd’hui. Elle doit lui parler a-t-elle dit après l’enterrement hier. L’enterrement. Le pire jour de sa vie. Faire bonne figure alors qu’il voulait simplement s’effondrer. Et comment peut-on parler d’enterrement alors qu’il n’y avait pas de corps. Seulement les restes calcinés de ce qui était sa femme quelques jours auparavant.
A l’hôpital les docteurs et les policiers s’étaient relayés. Les uns pour le forcer à avaler des médicaments dont il ne connait même pas les effets. Les autres pour lui poser des questions toujours plus insidieuses. Pourquoi était-il hors de la voiture ? Pourquoi, s’il avait été éjecté, n’était-il pas blessé ? Pourquoi n’avait-il pas pris son train comme prévu ? Paul avait bien essayé de parler de ce qu’il s’était passé. Devant la mine désabusée des docteurs et du policier il avait bien compris qu’ils ne le croiraient pas. Qui le croirait d’ailleurs ? Qui croirait son histoire de roche qui bouge ? Non il faut se rendre à l’évidence, ce qu’il a vu cette nuit-là, personne n’est prêt à l’entendre. Il s’était prostré dans le silence. La police n’avait rien contre lui. Même si quelques zones d’ombres subsistent, ils avaient eu un accident et il avait miraculeusement survécu. La chance de survivre comme lui avait dit une infirmière. Tu parles d’une chance !
Déjà 15h. Faut que je m’active. Titubant, Paul se releva. Il empoigna le cendrier plein à ras bord et la bouteille vide afin de faire un semblant de propreté. Le salon de son T4 semblait figé dans le temps. Rien n’avait bougé depuis qu’il était rentré. Il avait passé son temps dans ce fauteuil, à fumer, à boire, à prendre des cachets pour tenter de faire disparaitre ces yeux qui le fixaient à chaque fois qu’il fermait les siens. Arrivé dans la salle de bain son regard se posa sur son image dans le miroir. Ses cheveux poivre et sel étaient complètement hirsutes. Une barbe de plusieurs jours ravageait son visage. Ses yeux d’émeraude semblaient ternes et de profonds cernes semblaient creuser ses orbites.
« Pourquoi… » Soupira-t-il.

Driiiiiiin driiiiiiiin. La sonnette le sorti de sa léthargie. Sa fille se tenait devant la porte. La mine grise. Les cheveux tirés en queue de cheval. De grosses lunettes de soleil cachaient ses yeux rougis.
«- Bonjour papa.
-Bonjour ma chérie, viens entre. » Il l’a pris dans ses bras puis la fit rentrer.
« -Papa, dit-elle avant qu’il n’ait eu le temps de parler. Je ne suis pas venue pour pleurer. Je ne suis pas là pour te consoler. Pas dessuinte. Papa. J’ai besoin de réponses. Je dois savoir ce qu’il s’est passé. Je dois comprendre. Dis-moi. »
Paul pris une profonde inspiration. Allait-elle le croire ? Cette histoire de fou qui fit basculer sa vie. Pouvait-elle l’entendre ? Il la regarda un long moment. Comme elle ressemblait à sa mère. Les mêmes yeux. La même fossette sur la paulette. Seule sa chevelure d’ébène rappelait celle de Paul plus jeune. Non, il sentait au fond d’elle qu’il devait la préserver. Cette histoire… elle n’était pas prête à ça.
« -Rien de plus que ce qu’on t’a dit. On roulait. Un pneu a éclaté. J’ai été éjecté de la voiture alors que ta mère…
-Tu mens. Pourquoi n’es-tu pas blessé ? Comment as-tu été éjecté avec la ceinture ? Tu la mets toujours. Pourquoi les pompiers t’on trouvés a 50 mètres de là où la voiture a quitté la route ? »
Malgré la douleur elle gardait toute sa vivacité d’esprit. Elle parvenait à réfléchir aux incohérences de l’histoire malgré la perte de sa mère.
« -C’est ce qui s’est passé… murmura t il
-Arrête ! Dis-moi ce qu’il s’est passé ! Vous vous êtes disputés ? Il s’est passé quelque chose dans la voiture ?
-Non !
-Tu mens ! Je saurais ce que tu caches »
Elle était en larme. En fureur et en larme. Le silence se fit. De longues secondes passèrent ou elle fixait un père qui la fuyait du regard. Devant l’absence de réaction de son père, elle se leva puis se dirigea vers la porte. Arrivé devant celle-ci sa voix vint rompre le silence :
« -Tu l’as tuée. Peut-être involontairement mais tu l’as tuée. Adieu. »
Elle ouvrit la porte et sortit.

La suite reste floue dans la tête de Paul. Elle se perd dans les vapeurs d’alcool.


3 janvier 2011

« -Monsieur Carnot. Vous comparaissez aujourd’hui pour coups et blessures sur la personne de Nicolas Monel, le 18 décembre 2010. A la suite d’une bagarre dans la brasserie Les 2 garçons, vous avez brisé une bouteille et l’avez entaillé de l’arcade sourcilière au menton. 17 points de suture. A ce que je vois vous êtes un habitué des cellules de dégrisement. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »
La juge le regardait avec dédain. Il faut dire qu’il faisait pitié. Sa dernière douche datait de plusieurs jours. Sa barbe était drue. Paul se sentait petit dans cette salle. Perdu. Etais ce vraiment de lui qu’on parlait ? Etait-il cet homme qui avait essayé de tuer quelqu’un ? Il ne se rappelait que vaguement ce dont on l’accuse. Ce qu’il savait c’est pourquoi il avait fait ça.
« -Il a parlé insulté la mémoire de ma femme
-Votre femme ? Oui, morte dans un étrange accident de voiture d’après votre dossier. Et, permettez-moi de vous demander ça, en quoi cela vous permet-il d’agresser quelqu’un ?
-En rien madame. Il le méritait. »
La juge avait changé de regard. Le mépris faisait place à la surprise. Des agressions de ce type, elle en voit régulièrement. Jamais elle n’avait vu l’accusé revendiquer et assumer de telle sorte. Après 15 ans à faire ce travail, elle se trouvait désemparé comme une débutante.
« -Bon, rentrez chez vous. Vous serez convoqué au plus tôt. »
Paul se leva. Se retourna pour partir puis fit volteface.
« -Je ne l’ai pas tuée. C’est le rocher avec des yeux. C’est sa faute. »

12 janvier 2011
Bouc-Bel-Air

Son avocat avait empêché sa condamnation. Il avait plaidé la folie, appuyé par la phrase qu’il avait prononcée en sortant. La juge s’était montrée compréhensive comprenant que la perte de sa femme avait altéré son jugement. Elle lui avait néanmoins forcé à suivre une thérapie. Il se trouvait maintenant ici. A la clinique La Lauranne. Etablissement psychiatrique isolé au milieu d’un parc de 4 hectares, en pleine forêt. Paul s’était muré dans le silence. Il enchainait les séances de psychothérapie, ou le médecin cherchait à le faire parler, et les nuits sous médicaments. Il était classé parmi les malades à surveiller car potentiellement suicidaire. Les idiots ! Ils n’ont pas compris que si c’était ce qu’il voulait, il l’aurait déjà fait? Non ce que Paul voulait, c’était attendre. Attendre que la Mort vienne lui signaler qu’il est l’heure de rejoindre Audrey. Attendre que cette vie ne se finisse. Cette vie ou l’inexplicable s’était produit. Cette vie si injuste. Attendre était sa pénitence. En finir maintenant aurait été trop simple. Il n’avait pas pu la sauver. Attendre, souffrir et peut être la retrouver un jour.
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